Silence
Je verse lentement mon eau.
L'eau se répand sur le duvet de la petite jarre.
La nappe de mon ciel étoilé se noie sous les perles d'eau.
Mon coeur bat au fond de mon lac boueux.
Mes yeux brillent sous les neiges, sous les paroles, sous le soleil ardent.
Je m'écrase contre le sol, je me reprends au vol des oiseaux muets, je me leurre. Un bruit. Un silence lourd sur mon corps comme le temps sur la vie.
Je ne respire que vide. Je me cloisonne. Je me faufile sous mes pions.
Mes doigts ne dessinent plus rien.
Mes orteils gelés par la sueur de mon dos.
Je sursaute d'effroi, je me blottis contre je ne sais plus quoi...
Je vais vers un arbre vert endurci, l'arbre a moisi, l'arbre a pourri.
Je retourne vers l'oubli, celui ci m'arrache à mes tempes qui font sonner mon cri...
Je me détourne de mon oubli, j'embusque le pied dans la nuit de cette mer qui s'enfouit, j'essaye de respirer. Plus de pluie. La nuit sort de la voix de la mer, m'emporte, me jette sur le rivage de mes soucis.
Le vertige se cramponne à mes cheveux. Mes mains ne respirent plus. J'ote mes pieds de leurs chassures, mes orteils transpirent la vie fouettée, la vie mal aimée.
J'avale, oui je peux avaler ,sans pour autant gouter, l'odeur de la lassitude.
J'erre sous les gestes de ce tendre visage, sa prière me communique l'aisance, une serenité, je me plante...
Les paupières alourdies par le vent de tempetes trop précoces.
Je m'affaiblis.
Je tremble sous ma peau.
Mon coeur bat si lentement que j'en oublie sa musique .
Je me tais.
Le silence me parlera peut etre un jour, le silence me contera mon histoire avec des mots plus simples peut etre un jour.
IB.
L'eau se répand sur le duvet de la petite jarre.
La nappe de mon ciel étoilé se noie sous les perles d'eau.
Mon coeur bat au fond de mon lac boueux.
Mes yeux brillent sous les neiges, sous les paroles, sous le soleil ardent.
Je m'écrase contre le sol, je me reprends au vol des oiseaux muets, je me leurre. Un bruit. Un silence lourd sur mon corps comme le temps sur la vie.
Je ne respire que vide. Je me cloisonne. Je me faufile sous mes pions.
Mes doigts ne dessinent plus rien.
Mes orteils gelés par la sueur de mon dos.
Je sursaute d'effroi, je me blottis contre je ne sais plus quoi...
Je vais vers un arbre vert endurci, l'arbre a moisi, l'arbre a pourri.
Je retourne vers l'oubli, celui ci m'arrache à mes tempes qui font sonner mon cri...
Je me détourne de mon oubli, j'embusque le pied dans la nuit de cette mer qui s'enfouit, j'essaye de respirer. Plus de pluie. La nuit sort de la voix de la mer, m'emporte, me jette sur le rivage de mes soucis.
Le vertige se cramponne à mes cheveux. Mes mains ne respirent plus. J'ote mes pieds de leurs chassures, mes orteils transpirent la vie fouettée, la vie mal aimée.
J'avale, oui je peux avaler ,sans pour autant gouter, l'odeur de la lassitude.
J'erre sous les gestes de ce tendre visage, sa prière me communique l'aisance, une serenité, je me plante...
Les paupières alourdies par le vent de tempetes trop précoces.
Je m'affaiblis.
Je tremble sous ma peau.
Mon coeur bat si lentement que j'en oublie sa musique .
Je me tais.
Le silence me parlera peut etre un jour, le silence me contera mon histoire avec des mots plus simples peut etre un jour.
IB.